Microsoft ajoute une brique marketing à son offre Dynamics 365. Qui bénéficie par ailleurs d’une intégration renforcée avec le service PowerApps.
La famille Dynamics 365 s’agrandit avec l’arrivée du printemps. En effet, Microsoft y a ajouté une brique d’automatisation marketing dont la disponibilité générale est annoncée pour le mois d’avril. Par ailleurs, l’éditeur répond à Salesforce sur le volet CRM en lançant lui aussi une version « allégée » de son offre. Nous remarquons que cette offre est orienté vers un coeur fonctionnel. Avec des limitations notamment en matière de personnalisation de l’interface et d’utilisation de plugins.
La plate-forme Dynamics 365 bénéficie également d’une intégration renforcée avec PowerApps. Ainsi, la jonction se fait au niveau du Common Data Service, exploité depuis fin 2016 pour favoriser la création de passerelles entre applications par le biais d’une base de données partagée.
Cette mise à jour apporte des fonctions de programmation côté serveur. Elle apporte aussi un mode supplémentaire de création d’applications, centré non pas sur l’interface (mode « canvas » ; cf. première image ci-dessous), mais sur les données (deuxième image).
Une connexion est en outre créée entre le Common Data Service et Power BI dans l’optique de simplifier l’analyse des données issues des applications métier. Lesquelles pourront être valorisées dans l’écosystème Azure, tout particulièrement grâce aux outils de machine learning. Microsoft n’oublie pas de diffuser un peu d’intelligence artificielle dans ses produits. Entre autres avec un « assistant de relation client » (système d’alertes et de rappels) et la priorisation des contacts les plus « réceptifs » dans la messagerie Outlook. Cela permettre aux utilisateur de prendre de meilleurs décisions.
La firme réfléchit, en parallèle, à des scénarios d’exploitation des données. Les données seront collectées par l’intermédiaire de son navigateur Edge et de son moteur de recherche Bing. Microsoft affirme à VentureBeat ne pas avoir encore déterminé quelles informations seraient exploitées. Mais on comprend mieux certaines décisions récentes, comme le lancement d’Edge sur iOS et Android.